Historiquement, certains terroirs cadurciens étaient plus destinés à la production de vins blancs que de vins rouges, en particulier les terrains situés au Sud de l’aire AOP Cahors, sur le plateau marno-calcaire lacustre blanc de l’Oligo-Miocène (ère tertiaire) qui se poursuit vers l’Agenais (province géologique du « Quercy Blanc ». D’autres endroits du vignoble AOP actuel étaient également plantés avec des cépages blancs, comme par exemple le canton de Luzech qui comptait plus d’un tiers de sa surface viticole en cépages blancs au XIXe siècle. Si la production de vins blancs est toujours restée minoritaire dans le Lot, il n’en demeure pas moins que tous les ampélographes la mentionne et les cépages cités se recoupent.
En 1857, Victor RENDU évoque une modeste production de blanc, à base de Blanquette (Ondenc), Clarette (Clairette), Sémillon, Taloche (Folle blanche), Mauzac, Rouxalin (Chenin), les trois derniers formant « plus du quart de l’encépagement blanc ancien » de la zone.
En 1868, Jules GUYOT confirme la présence de Sémillon, Taloche (Folle blanche), Rouxalin (Chenin), Blanquette (Ondenc), Clairette, Mauzac. Il ajoute l’Oubal (Noual) à cette liste.
En 1962, à partir des références anciennes et de ses propres observations, Pierre GALET recense les cépages suivants : Sémillon, Sauvignon blanc (appelé localement Ambroisie), Rouxalin ou Roxalin (Chenin B), Taloche (Folle blanche), Mauzac, Blanquette (Ondenc), Loubal (Noual), Bouillenc (Gouais ou Muscadelle).
Enfin, plus récemment, en 2001, Guy LAVIGNAC ajoute le Blanc Vert (appelé localement « OEil de Crapaud ») et le Jurançon Blanc (« Dame blanche ») aux cépages précédemment évoqués.