La création variétale chez la vigne n’est pas une voie d’amélioration nouvelle. Elle fut utilisée consciemment ou même inconsciemment pour améliorer les cépages et ce, quasiment depuis la domestication de la vigne. Depuis toujours, l’amélioration de la vigne, se résume à 2 méthodes encore utilisées actuellement, seuls les outils changent.
Ces 2 méthodes sont les suivantes :
• La 1ère méthode est basée sur l’apparition de mutations naturelles dans les populations de vigne. L’impact de ces mutations est repéré morphologiquement. Quand ces mutations sont intéressantes, elles sont conservées/fixées et multipliées par simple bouturage. C’est la sélection clonale. Dans ce cas, on a une conservation de l’identité variétale de la souche initiale. L’opération peut être répétée à l’infini. Par cette technique, certains cépages ont pu traverser les âges, quasiment inchangés, pour parvenir jusqu’à nous.
• La 2ème méthode utilise la reproduction sexuée. On sème un pépin qui est le résultat d’un croisement, naturel ou volontaire, entre 2 géniteurs via le pollen de l’individu paternel et le pistil de l’individu maternel. On obtient ainsi une nouvelle plante, originale, distincte des 2 parents et qui combine au hasard certains caractères parentaux.
Actuellement aucune amélioration ou création variétale chez la vigne n’est le résultat de méthodologie de transfert des gènes (OGM).