Qu’entend-on par résistance ?

En aucun cas, « résistance » signifie « zéro traitement fongique ».

La « résistance » d’une variété implique la présence d’un ou de plusieurs gènes de reconnaissance du parasite qui vont permettre une réaction de la plante. Selon la nature du ou des gènes présents, cette réaction se traduira par une présence visuelle plus ou moins réduite, voire parfois une absence, de symptôme.

Ces variétés dites « résistantes » nécessiteront, pour préserver du risque de contournement, un accompagnement phytosanitaire, à savoir 1 à 2 traitement(s) judicieusement placé(s) autour de la floraison et/ou en fin de saison selon la pression parasitaire. Des programmes de stratégies phytosanitaires sont en cours d’élaboration

Par l’engouement actuel des vignerons, ce sujet semble très récent alors qu’il date de plusieurs dizaines d’années – les programmes d’hybridation du XIXème siècle étaient déjà très complets – et recouvre différentes voies de réponses techniques possibles aux attentes des vignerons avec, pour l’instant, des limites administratives différentes.

Il serait préférable de parler de « variétés tolérantes » plutôt que de « variétés résistantes »

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